Bienvenu au potager d’Aurélie. Je vous fait découvrir mon jardin, en vous donnant des conseils, astuces,techniques et bon plants.Vous y trouverez aussi la présentation de certains légumes, la culture biologique et des recettes à bases de beaux légumes du potager.
Je vous souhaite une agréable visite, à très bientôt!
Le temps des premières plantations est encore loin et l'envie de jardiner se fait ressentir. Pour patienter je vous propose de faire le plan de votre potager.
Concrètement qu'est ce que c'est?
Il s'agit de penser à vos futures cultures. Qu'est ce que je vais planter au potager comme légume, à quel endroit, avec quel autres légumes...
Vous trouverez sur internet de nombreux outils vous permettant de créer votre plan.
Notamment en vous rendant sur le site potager de la cour verte.
Vous trouverez sur ce site un logiciel ( gratuit et sans avoir besoin de l'installer) pour réaliser votre plan.
Pour cela il vous suffit de cliquer sur l'onglet mon plan (onglet de couleur rose à droite en dessous accueil)
Ensuite un carré vert apparaît, sorte de pelouse. Vous n'avez plus qu'à cliquer sur les légumes que vous désirez planter au potager à l'emplacement de votre choix et dans la quantité désirée.
Mais avant cela il faut aussi penser au compagnonnage.
Certains légumes doivent être plantés à côtés car ils ont un effet répulsif sur les insectes. Pour éviter la mouche de la carotte on la sème souvent entre des rangs de poireaux. Car avec son odeur forte le poireaux éloigne la mouche de la carotte.
Mais certains légumes ne vont pas ensemble, cultiver côte à côte cela peut être néfaste pour votre culture.
Un article paru dans le monde que je partage avec vous car cela est intéressant.
Les pesticides interdits dans les espaces verts et les jardins
C'est une petite avancée dans la bataille contre les pesticides : le Parlement a définitivement adopté, jeudi 23 janvier, une proposition de loi écologiste
qui interdit en France les produits phytosanitaires (insecticides,
herbicides, fongicides, etc.) dans les espaces verts publics à partir de 2020 et dans les jardins particuliers à compter de 2022.
L'Assemblée nationale a voté ce texte dans les mêmes termes que le
Sénat le 19 novembre.
Le texte interdit aux personnes privées ou publiques d'utiliser, à partir du 1er janvier 2020, les produits phytosanitaires pour l'entretien des espaces verts, des forêts ou des promenades « accessibles ou ouverts au public et relevant de leur domaine public ou privé », à l'exception des voies ferrées, des pistes d'aéroport ou des autoroutes pour des « raisons de sécurité publique ». Les pesticides pourront par contre toujours être utilisés en cas d'urgence sanitaire.
Par ailleurs, à partir du 1er
janvier 2022, la commercialisation et la détention de produits
phytosanitaires à usage non professionnel seront interdites. Cette
disposition vise les 45 % de Français qui possèdent un jardin ou un potager. Au total, cette loi concerne 5 à 10 % des pesticides utilisés en France — le reste étant destiné à l'agriculture.
PRODUITS DANGEREUX « Ce texte est une grande avancée qui va changer la vision et le comportement des gens par rapport aux pesticides, se félicite Brigitte Allain, rapporteuse (EELV) de la proposition de loi et députée de la Dordogne. S'ils ont pu donner
l'illusion d'une solution miracle pour leurs utilisateurs, ces produits
sont avant tout dangereux, pour les hommes et les écosystèmes. »
En juin, une vaste expertise collective pilotée par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) avançait une « présomption forte »
de lien entre certains cancers ainsi que la maladie de Parkinson avec
l'usage de pesticides chez les professionnels qui les manipulent. Selon
l'étude, l'exposition des femmes enceintes — les agricultrices mais
aussi les femmes qui utilisent les pesticides à des fins domestiques —
augmente également le risque, pour l'enfant à naître, de tumeurs cérébrales, de leucémies, de troubles de la motricité fine ou de déficit cognitif.
« Les jardiniers et non-professionnels ne sont pas formés pour les manipuler. Même à faible dose, ces produits exposent la population, et notamment les enfants et les femmes enceintes, plus fragiles »,
confirme François Veillerette, président de l'organisation non
gouvernementale Générations futures, association qui se consacre à la
lutte contre les pesticides, et qui regrette toutefois le long délai de
mise en application de la loi.
Pour Brigitte Allain, ce calendrier doit permettre aux collectivités de former leurs agents à de nouvelles pratiques, et aux industriels d'orienter leur recherche et leur production vers des solutions plus naturelles.
PLANS « ZÉRO PHYTO »
Nombre de communes n'ont toutefois pas attendu la loi pour bannir ou réduire
les pesticides : 40 % d'entre elles ont déjà mis en œuvre un plan
« zéro phyto », selon le groupe EELV à l'Assemblée. A Versailles
(Yvelines), par exemple, les produits phytosanitaires ont été
intégralement remplacés par des désherbeurs thermiques et les classiques
débroussailleuses et binettes. Ce sont ainsi 130 000 litres de produits
chimiques qui ne sont plus déversés chaque année dans la nappe
phréatique, selon la mairie, qui assure économiser 25 500 euros par an. En dix ans, les produits chimiques ont également été réduits de 95 % à Nantes et de 90 % à Rennes.
Reste que la France est le premier consommateur de pesticides en Europe. Le plan Ecophyto, lancé en 2008 à la suite du Grenelle de l'environnement afin de réduire l'usage des produits phytosanitaires de 50 % d'ici à 2018, ne montre pas les résultats escomptés.
A tous mes lecteurs.
Je vous souhaite une belle année,
Que tous vos projets se réalisent,
Que nos échanges et partages continuent
autour de notre passion le potager.
BONNE ANNEE
A fois légume oublié et légume perpétuel, le crosne du Japon
revient sur le devant de la scène. Cependant, certains jardinier ne
le cultivent pas à cause de sa réputation d'envahisseur et son
nettoyage fastidieux. Ce qui est dommage car sa culture est très
simple et sa chair fine vaut bien quelques efforts.
Une lamiacée aux racines appétissantes
Le
crosne du Japon (Stachys affinis) est une plante
vivace qui nous vient de... Chine ! Introduit au Japon, il est
arrivé en Europe seulement à la fin du 19e siècle. Après avoir
été traité en vedette pour la consommation de son
délicieux tubercule, il tombe ensuite dans l'oubli. Mais depuis
quelques années, certains cuisiniers ont décidé de le remettre
dans les assiettes car son goût de noisette en fait une saveur
prisée.
La partie aérienne se compose de tiges dressées quadrangulaire,
velues et rameuses, formant une touffe dense d'environ 40 cm de haut.
Les feuilles vertes, effilées, aux nervures creusées et aux bords
crénelés, sont nombreuses. Comme pour toutes les Lamiacées
(menthes,
mélisses,
orties...), famille à
laquelle appartient aussi le crosne du Japon, les petites fleurs
apparaissent à l'aisselle des feuilles. Ici, elles sont roses.
La partie souterraine est celle qui intéresse les gourmands : de
nombreux rhizomes aux extrémités renflées forment de drôles
de tubercules blanchâtres, allongés et annelés.
Culture
Plantation
Le
crosne du Japon peut se cultiver partout en France, si les conseils
de culture sont suivis : soleil, sol léger, ni sec ni trop humide.
La culture est plutôt facile : au début du mois ferier/mars, mettez
en terre les tubercules à environ 10 cm de profondeur, par trois et
en poquets, ces derniers étant espacés d'un minimum de 40 cm en
tous sens. Personnellement je les ai mis en terre, début janvier.
Pourquoi me direz vous ne pas avoir respecter les conseils de
culture. Tout simplement car j'ai acheter mes rhizomes en grande
surface et que ces dernier ne se conservent pas à l'air libre.
J'avais deux solution les conserver dans le sable et les planter en
avril. Mais n'ayant pas de sable je les ai mis directement en terre.
Je ne pense pas que cela posent problème. En effet, si vous voulez
que votre culture soit perpétuelle, il vous suffit lors de votre
récoltes de laissez des rhizomes en terre. Je trouve donc cela
revient un peu au même.
Arrosage
Le secret est de ne pas laisser la terre s'assécher en profondeur
:binez en surface régulièrement (en prenant soin de ne pas abîmer
les rhizomes) et arrosez régulièrement.
Buttage
Le buttage,
identique à celui des pommes
de terre, est conseillé pour augmenter le rendement des pieds.
Procédez au mois de juin.
Ennemis
Les crosnes du Japon sont très rustiques : il n'est soumis à
aucune maladie, ni ravageurs. C'est le légume idéal.
Plantes associées
Les crosnes du Japon semblent s’accommoder du voisinage de la
plupart des légumes
du potager.
Récolte
La
récolte des crosnes du Japon débute lorsque le feuillage est sec, à
partir du mois de novembre. Elle se fait à la
fourche bêche, au fur et à mesure des besoins, durant tout
l'hiver. Un paillage
posé à la fin de l'automne permet de sortir de terre les crosnes
plus facilement lorsque les températures sont très basses.
Attention : la petite taille des tubercules rend le travail un peu
laborieux.
Pour vous assurer une récolte l'année suivante, laissez quelques
tubercules en terre mais pas trop, pour ne pas retrouver le potager
envahi.
Ou acheter les crosnes ?
Vous pouvez acheter vos rhizomes sur les sites de jardinage,
comme :
la ferme de saint marthe vous aurez 20 plants pour 8€90
la bonne graines vous aurez 30 plants pour 7€90
Jacques Briant vous aurez 15 plants pour 8€99
Si comme moi vous êtes un jardinier économe et autonome
allez directement en grandes surfaces et serez vous. Dépêchez
vous c'est le moment ou on les trouve. J'ai trouvé les miens à
carrefour marquette au prix de 19€90 le kilo, j'ai acheter 25
rizhomes pour 1€55. A vous de voir ;)